Comment gerer le stress lié au COVID-19?



Le coronavirus ne menace pas seulement notre santé, il pose également un defi considérable sur le plan émotionnel, insécurité, message alamiste, la peur de contagion nous guette partout, confinement obligatoire, les habitudes quotidiennes volent en éclat à la suite de la pandémie du COVID-19. Pas facile d'affronter tous ces facteurs stressants. Comment gérer le stress lié au COVID-19? Suivons la réponse avec Zeca Éducateur Psychosocial et Santé Mentale dans le camp de Lôvua lors de Ia récente formation avec ses agents communauteurs. Pour arriver à gérer le stress qui peuvent parfois tuer une personne contaminée ou  pas, il faut sensibiliser la communauté de Lôvua qu'au de là de toutes mauvaises nouvelles,on doit donner un espoir aux refugiés. Par mauvaises nouvelles, je veux dire, l'augmentation de cas et les décès dû à cette pandémie et par un cri d'espoir càd rassurer la population que même si on est atteint de coronavirus on peut s'en sortir. Il ne suffit pas seulement de donner le bilan des morts et de cas confirmés, mais aussi les cas des guerisons si pas en Angola, dans d'autres pays ou en Afrique, car selon les statistiques, le nombre de guerison est supérieur au nombre de décès.
  • Ils doivent prendre le temps de reflechir à ce qu'ils avaient  fait dans le passé pour faire face à des situations stressantes et appliquez-le: Ecrire, faire de l'exercice, lire, vous distancier, parler à des personnes clés, méditer/réfléchir et prier. 
  • Ils doivent etre attentif à leurs besoins quotidiens: manger et boire.
  • Ils doivent gardez un contact régulier avec leurs familles et vos amis autant que possible
  • Ils doivent Choisir une activité qu'lls aiment assez pour ne pas revenir aux mêmes réflexions constantes: lire, regarder un film, écouter une chanson, parler à quelqu'un.
  • Ils doivent surtout eviter de lire les fausses informations sur les réseaux sociaux et les chaines de medias qui créent beaucoup de stress que le COVID-19, plus nous lisons les réseaux et les médias, nous avons tendance à avoir déjà les symptomes de la pandémie.
  • Vous allez sensibilisé les refugiés pour qu'ils s'adaptent très rapidement à la situation que nous vivons.
  • En tout cas c'est ça la grande responsabilité qui revient a vous les agents de terrain passer les messages d'encouragement surtout sensibiliser la communauté qu'après cette pandémie il y aura une vie.

De son côté monsieur Jean âgé de 39 ans veuf de son état s' exprime aussi en ces termes
"Chaque jour nous recevons des tristes nouvelles à propos de ladite maladie depuis son apparition dans notre pays, nous ne sommes pas tranquille, oui il est vrai que la pandémie de coronavirus ne ménace pas seulement notre santé mais aussi elle nous donne des stress qui parfois peuvent nous rendre malade dans cet aspect je dirais à mes frères refugiés de s'adapter seulement à cette période car un principe biologique dit je cite: "qu' un être humain qui ne s' adapte pas meure",qu'on ne regarde pas cette période avec les yeux de la peur  mais plutôt qu'on regarde cette étape comme étant un moment qu' il faut vivre pour ameliorer demain notre façon de voir le monde . Nous demandons aux agences humanitaires de ne pas nous abandonner mais de rester toujours prêt de nous, car cela nous donne un espoir".
Contribution et photographie de Sylvain Miongolo

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